Attention au départ

direction notre histoire

larguez les amarres

1, 2, 3, 4

Je vous attends dans l'Orient Express, direction Venise, Istanbul, Le Caire ....

Bon j'ai pensé à mes chaussures

non celles-ci appartiennent à Lord Baden Powell, vous savez le père du scoutisme

Il a également pris son costume

J'ai mon chapeau, dès que je peux j'en mets un

celui-là ou celui-ci

Bon mon manchon, aujourd'hui il fait pas très chaud

ah, j'oubliais mes gants, ou plutôt ceux de la célèbre Joséphine Baker

Alors combien de valises ?

non celle-là, c'est celle de Baden Powell, encore lui, il me colle

celle-ci me convient mieux, c'est le beau James Bond qui est là

euh, là un peu grand quand même, mais il faut ça si je voyage une quinzaine de jours,

le nécessaire de toilette pour homme, je ne vois pas le mien....

j'ai eu une Olivetti étant secrétaire, là c'est la remington de Graham Green

le voilà mon nécessaire avec la malle

ça va être un peu petit quand même pour la toilette

Un peu moi ça !!! j'adore les Laliques qui ornent ces wagons

On se sent bien, vous ne trouvez pas ?

Désolée je ne fume plus

Un dernier coup d'oeil sur mon programme, oui j'adore l'Egypte

Vous en voulez plus, allez chez Sophie et Cathy, vous verrez le wagon restaurant et les cabines.

Ne voulant pas faire des doublons, je vous laisse continuer votre voyage en leur compagnie.

Nous continuons notre périple à travers le Rajasthan avec la visite de la ville rose : Jaipur.

Ce n'est pas comme pour Toulouse, elle ne doit pas son surnom à la couleur des matériaux de construction, mais à la volonté d'un souverain qui impose à ses sujets de peindre leurs maisons et leurs boutiques pour honorer la visite du Prince de Galles en 1876.

Depuis l'obligation est devenue tradition.

Voici sans doute la façade la plus photographiée de Jaipur : Hawa Mahal le palais des vents.

Architecture fantaisie baroque en grès rose voulue par un Maharaja à la fin du XVIIIeme. Nulle demeure ne se dissimule derrière cette haute façade ornée de balcons et de fenêtres grillagées. Il a été construit pour permettre aux femmes royales d'assister aux processions et voir ce qui se passait dans la rue à l'abri des regards.

Cette façade comporte 5 étages et ressemble à la couronne de Krishna, il comporte 953 niches et 152 fenêtres (heureusement sans carreaux, sinon je plains la femme de ménage !!!!).

A quelques minutes en voiture de là , le palais d'Amber, ancêtre de Jaipur, est une véritable féérie tout droit sortie d'un livre d'images.

Stéphane Bern a consacré d'ailleurs un secret d'histoire concernant la dernière Maharani Gayatri Devi, qui a disparu en 2009. Un vrai conte de fées.

De loin déjà c'est magique, un spectaculaire  nid d'aigle perché au-dessus d'une étroite vallée. Le palais d'Amber est un palais indien dont l'accès fait rêver : à dos d'éléphant. L'ensemble abritait la résidence des Maharajas de Jaipur, une des cours les plus fastueuses du Rajasthan.

Au pied du palais les éléphants chargent les touristes et montent doucement vers le palais. Ce fut un moment intense où la musique s'est mise à jouer, les éléphants tournaient au milieu de la place. Notre groupe est monté en 4/4 car malgré tout il y a eu des accidents avec les éléphants.

Mais le plus beau reste à venir.

non pas elle qui allaite son petit. Partout sur les hauteurs des singes vaquaient à leurs occupations.

On découvre un dédale de cours, de terrasses et de couloirs. Ici la première porte. Je vous laisse admirer le travail.

Nous arrivons dans une cour avec à droite la porte de Ganesh qui donne accès à la partie privée du palais. Cette partie privée ou résidait la dernière Maharani.

En face le hall des audiences avec pour ornementation des têtes d'éléphants sur le haut des piliers.

séquence épouillage pour certains

Un coup d'oeil sur les longs remparts empruntés par les éléphants

les jardins à l'extérieur

une idée de l'ensemble de cette cour

Après avoir traversé la porte de Ganesh, nous débouchons sur une suite d'appartements entourant un jardin, là où se déroulait l'essentiel de la vie royale.

La suite au prochain numéro pour ne pas vous lasser.

Après environ 190 km de route après Shekhawati, nous atteignons le château de Bikaner.

Bikaner occupait une position stratégique puisqu'elle était située sur la route des caravanes menant de l'Inde du Nord aux riches ports du Goujerat.

Son joyau, l'ancien palais royal, est un véritable dédale de salles et de couloirs, d'où la vue plonge sur la vieille ville.

Le fort de Junagarh est une véritable citée interdite où les fortifications médiévales voisinent avec des appartements des années 30.

Nous sommes à la lisière du désert du Thar dont le sable, par jour de grand vent, vient saupoudrer d'ocre les rues de la ville.

Nous venons de passer la porte d'entrée du fort et nous sommes tout de suite conquis par cette couleur rose et le travail des moucharabieh en pierre.

le bassin est en marbre

la cour s'entoure de pavillons qui sont les plus anciennes parties du fort. Nous voyons de magnifiques panneaux de portes ouvragés du XVIème siècle.

Les plafonds  peints

Nous visitons les appartements avec une enfilade de pièces magnifiques

partout les divinités

autre plafond doré à la feuille d'or

La salle de couronnement avec ses plâtres en relief, feuilles d'or, laque et miroirs est d'une singularité éblouissante.

Carreaux de faïences importées du Portugal et de Hollande.

Il est difficile de vous montrer l'ouvrage dans son ensemble, c'est immense et il y a beaucoup de visiteurs.

Pour celles qui lisent l'anglais, je vous laisse le soin de la traduction. Remarquez le travail des murs derrière

Dans ce magnifique château des Maharadjahs on a pu admirer une belle collection d'armes.

Les sabres sont ornés de pierres précieuses pour certains.

Voilà ce sera tout pour aujourd'hui. Je remercie au passage toutes celles qui m'adresse un petit com et les autres plus silencieuses.

Si vous voulez en savoir plus, vous pouvez rendre visite à Andrée (erato) qui m'a fait aimer l'Inde à travers ses magnifiques photos et ses nombreuses explications. Un clic sur Inde puis page 7 ou 8 pour encore plus de photos de Bikaner.

Je vous fais patienter en vous livrant quelques photos prises sur le vif.

Comprendre l'Inde n'est pas aisé pour des européens, aussi je ne m'y suis pas essayée. C'est un pays de contraste. Les contraires cohabitent.

Dans les prochains billets, ce ne sont que mes impressions et parfois elles peuvent être faussées car nous étions en circuit organisé et non pas libres avec le sac à dos à la recherche des habitants.

mais nous avons pu quand même les cotoyer en parcourant les rues. 

Ce qui frappe c'est le bruit des klaxons dans la circulation avec les vaches au milieu.

Pour traverser, prendre son courage à deux mains, fermer les yeux éventuellement, ce sont eux qui vous évitent.

Je n'ai jamais eu le sentiment d'insécurité, ils sont gentils et souriants. J'ai beaucoup aimé déambuler dans les marchés.

L'Inde c'est aussi le mariage des couleurs, les saris dans des tons variés. Depuis que je suis rentrée, je ne vois que du noir ou des teintes foncées, ce qui change radicalement.

la couleur se trouve aussi dans les épices, nous n'avons mangé que du poulet car la plupart des indiens sont végétariens. Pour eux tous les animaux sont sacrés, jusqu'à la moindre mouche.

Les animaux aussi sont colorés, les paons se promènent en liberté, c'est l'emblème national de l'Inde.

Même les éléphants ont de la couleur.

femmes préparant des galettes de pain

la couleur est aussi sur les murs des havelis, anciennes maisons dont je vous parlerai en détail.

les pièces des palais dont les murs sont incrustés de pierres précieuses m'ont éblouie.

Celui-ci n'a jamais coupé ses moustaches, en les dépliant elles faisaient 1 m de long, elles sont enroulées et retenues par une épingle.

Admirez le travail de la pierre, ce n'est qu'un début, je vous réserve beaucoup de surprises.

elles sont pas belles ?

je vous quitte pour le moment avec ce coucher de soleil à travers le dromadaire que nous avons emprunté pour aller sur ces dunes du désert du Thar.